Ceux qui, comme moi, aiment à se délecter de peinture dans tous les musées d’Europe, ceux qui fréquentent assidûment les grands maîtres de Giotto à Picasso et Dali, mais aussi ceux qui préfèrent les mandalas asiatiques, ou les frises égyptiennes, ou les mosaïques hellénistiques, ou les représentations du temps du rêve des aborigènes, tous ceux-là se trouvent constamment confrontés aux mythes, contés, racontés, et reracontés à travers les œuvres picturales.
Sans qu’ils y prennent garde, ces images récurrentes s’enroulent dans leur imaginaire et, en fin de compte, qu’ils croient ou non aux histoires divines, qu’ils y attachent ou non un sens symbolique, un message philosophique, elles s’installent dans leur inconscient et ce sont elles qui les aident à réenchanter le monde.
Et en ces temps de crise, qui n’aurait pas le désir enfantin de réenchanter le monde ?
C’est sans doute là le rôle premier de la peinture figurative.
Alors à mon tour, je me suis emparé joyeusement des mythes, sacrés ou profanes. Je me suis amusé à faire quelques clins d’œil aux œuvres magistrales des peintres qui m’ont précédé, et à l’actualité du siècle. J’ai voulu entremêler l’ironie, la poésie, et la ferveur esthétique, pour donner un air nouveau aux ritournelles éternelles.
Beaucoup des tableaux exposés à la médiathèque de Barbezieux (mais pas tous) ont déjà été présentés sur ce blog.
Alors venez nombreux, c’est l’occasion de les découvrir « en vrai ».
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