Gilles Chambon, Portrait de pasithée à l'éventail, huile sur toile 65x46cm, 2017 |
Pasithée est, selon Homère, la fille de Dionysos et d’Hera ; c’est l’une des Charites, déesses qui, en Grèce, personnifiaient les différents aspects de l’épanouissement de la vie. Les Romains les assimilèrent d’ailleurs aux Grâces. Pasithée, épouse d’Hypnos, était considérée par les Grecs comme la divinité du repos. Elle préside donc aux hallucinations et aux hallucinogènes.
Pour faire son portrait synchronistique, j’ai utilisé en fond un paysage du plus hypnotique des peintres, Giorgio de Chirico (La récompense du devin, huile sur toile 135x80 cm, 1913, The Louise and Walter Arensberg Collection, Philadelphie, Museum of Art).
Pour faire son portrait synchronistique, j’ai utilisé en fond un paysage du plus hypnotique des peintres, Giorgio de Chirico (La récompense du devin, huile sur toile 135x80 cm, 1913, The Louise and Walter Arensberg Collection, Philadelphie, Museum of Art).
Pour personnifier la déesse, j’ai eu recours, en raison de son hiératisme cubiste et de ses paupières baissées, à l’énigmatique Femme tenant un éventail, de Picasso (1908, toile 150x100 cm, Ermitage, St Pertsbourg, collection Chtchoukine)…
Le reste vient de fragments d’une toile de Georges Braque, renversée par mon intuition synchronistique (Nature morte avec une guitare, 1924, huile sur toile, 116x61cm, Jacques and Natasha Gelman Collection, MET, N-Y). On y voit notamment deux poires, symbole d’érotisme, qui se confrontent à la fenêtre du rêve.