présentation des peintures synchronistiques

mercredi, juillet 31, 2019

Chaleur d’été

Gilles Chambon, Chaleur d'été, huile sur toile 40 x 55 cm, 2019
Il fut un temps où la canicule ne faisait pas peur : au bord d’une rivière ou d’une piscine, on somnolait nonchalamment entre deux bains rafraichissants, tandis que les cigales crépitaient sous le souffle brûlant de l’air, et que le soleil enveloppait tout de sa morsure chaude et dorée.

Plaisir hédoniste considéré aujourd’hui comme dangereux, en raison sans doute de la hantise du réchauffement climatique qui a gagné tous les esprits bien pensants. 

Ce tableau rend donc hommage aux joies que peut encore apporter la chaleur estivale, pour qui sait profiter de l’instant.  C’est une composition synchronistique : la femme allongée et la maison à gauche, sont réécrits à partir de deux peintures d’André Favory (1889-1937) : 


 Le paysage desséché est détourné d’une peinture abstraite d’Oreste Bogliardi (1900-1968):

vendredi, juillet 19, 2019

Une tentation

Gilles Chambon, "Une tentation", huile sur toile 50 x 75 cm, 2019
Cette peinture synchronistique reprend le thème classique d’Adam et Eve soumis à la Tentation dans le jardin d’Eden.

Comme c’est la règle dans l’expression picturale synchronistique, elle détourne et réinterprète plusieurs œuvres :

-    Adam et Eve sont tirés d’un tableau du XVIIe s. réinterprétant une gravure de Philippe Galle d'après un dessin de Giovanni Batista Paggi (1554-1627), http://art-figuration.blogspot.com/2012/01/la-representation-dadam-et-eve-la.html

-    Un arbre de Picasso : « Paysage aux deux figures », 1908 (huile sur toile 60x73cm, Musée Picasso, Paris)



-    Un serpent à tête humaine extrait d’un tableau de Rubens : « La Chute de l'Homme », 1628-1629, Huile sur toile 238 × 184,5 cm, (copie d’une œuvre de Titien), Musée du Prado


 
-    Et une composition abstraite d'Afro Basaldella (1912-1976) : sans titre, 1947 huile sur toile 118x73 cm


lundi, juillet 01, 2019

Maternité

Gilles Chambon, Maternité, huile sur toile 60 x 60 cm, 2019
« Sein maternel, doux oreiller,
Où, bienheureux de sommeiller,
Bouche ouverte, paupière close,
Le fortuné chérubin rose
Dans un calme divin repose.

Rêve-t-il de ciels inconnus,
L'enfant merveilleux qui vient d'elle ?
Sa voix a des cris d'hirondelle,
Et ses joyeux petits bras nus
Ont comme des battements d'aile. »

Extrait de « Berceuse »
André Lemoyne (1822-1907)

Cette peinture synchronistique est un hommage à la beauté radieuse que forment une mère et son bébé. Je les ai composés à partir d’une petite peinture d’Etienne Aubry (1745-1781) : "Mère et son enfant", huile sur panneau 15 x 14cm ; et je les ai ensuite plongés dans un univers feutré, sensible, et joyeux, inspiré d’une toile de Pierre Lesieur (1922-2011) : "composition", 1956, huile sur toile 82 x 86 cm.

Pierre Lesieur (1922-2011) : composition, 1956, huile sur toile 82 x 86 cm

Etienne Aubry (1745-1781) : Mère et son enfant, huile sur panneau 15 x 14cm