Gilles Chambon, Hymne à la maternité, huile sur toile 56 x 81cm, 2024 |
Depuis la nuit des temps, la vie se transmet, chez les mammifères, par un acte d'amour que le corps des créatures femelles est seul capable de transformer en une vie nouvelle. Cela est un merveilleux mystère, une magie faite d'attention, de douceur, et d'espoir.
Le corps de la femme et celui de l'enfant, d'abord fusionnels pendant neuf mois, restent encore physiquement reliés après la naissance, par l'allaitement. Mais si le lait maternel permet au bébé de grandir, c'est bien sûr l'amour et la tendresse de sa mère qui l'arment pour affronter le monde.
J'ai tenté dans ce tableau d'exprimer la beauté calme et intemporelle des mères aimantes avec leur bébé. Je les ai imaginées à partir de celles d'Anto Carte (1886-1954) et de Jean Souverbie (1891-1981), synchronistiquement associées à un paysage évanescent interprété d'une composition abstraite de Gérard Anezin (1948-2000).