présentation des peintures synchronistiques

jeudi, février 22, 2018

Le songe d'Orphée, distingué au Grand Palais

Dans le cadre de "ART CAPIAL" 2018, le "Songe d'Orphée..." de G. Chambon exposé au Salon des Artistes français
Le Grand Palais a été construit entre 1898 et 1900 par la Société des Artistes Français pour accueillir les salons et manifestations artistiques. Voici d'abord le résumé de son histoire, en images.



À partir de 1900, il remplaça le Palais de l'Industrie:
Le Palais de l'Industrie, détail d'une gravure montrant Paris en 1860
Situé au même endroit, celui-ci avait été construit en 1855 pour l'Exposition Universelle, et les salons artistiques s'y déroulaient précédemment :

- Salon des Artistes français qui remplaça en 1881 le Salon de Peinture et de Sculpture (1725-1880), lui-même succédant à "l'Exposition" de l'Académie royale, qui se tenait depuis 1673 à l'initiative de Colbert;

- Salon des refusés (1863-1886);

- Et Salon des Indépendants (à partir de 1884).

Depuis 2000, la FIAC se tient aussi sous la verrière du Grand Palais, et depuis 2006, Art Capital y regroupe chaque année le Salon de Artistes français, le Salon des Indépendants, le Salon Comparaisons (né en 1956), et le Salon du dessin et de la peinture à l'eau.

Au XIXe siècle, de nombreux peintres de renom ont participé au salon officiel et ont reçus des distinctions : par exemple Delacroix, Courbet, et Manet. Courbet et Manet ont aussi participé au salon des refusés pour leurs œuvres non acceptées au salon officiel (la plus célèbre étant le déjeuner sur l'herbe de Manet).

Aujourd'hui la Société des Artistes français continue chaque année à réunir un jury, d'abord pour sélectionner des œuvres (plus de 600), puis pour attribuer des médailles à certaines d'entre elles... En février 2018, le jury a attribué à mon tableau "Le songe d'Orphée, ou les funérailles de la Licorne" une médaille de bronze.

Je suis donc très fier d'inscrire aujourd'hui mon nom dans une lignée d'artistes qui ont témoigné depuis 350 ans de l'excellence de la peinture française, et dont le cœur continue de battre malgré les coup portés aux techniques d'expression picturale traditionnelles par les avatars médiatisés, subventionnés, et financiarisés de l'art post-duchampien.


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