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Enluminure illustrant le Liber de proprietatibus rerum, Barthélemy de Glanville, vers 1230, Bibliothèque de Reims |
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Deux planches du "Tudor pattren book, vers 1520 |
Durant le dernier quart du XIVe et le premier quart du XVe siècle, dans le contexte du gothique international, quelques peintres commencent à faire vraiment du dessin d’observation ; à Milan, Giovannino de’Grassi (1350-1398), peintre, sculpteur, et architecte, travaillant à la cour des Visconti, s’intéresse aux animaux qu’il observe directement : il nous a transmis un extraordinaire
carnet de dessins (Civica Biblioteca Angelo Mai, Bergame), où l’on découvre la précision anatomique qu’il apporte au rendu des animaux.
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Giovanni de'Grassi, pages du carnet de dessins, fin du XIVe s., Bibliothèque Angelo Mai, Bergame |
Quelques décennies plus tard, dans le premier quart du XVe siècle, Antonio di Puccio, dit Pisanello (c. 1395-1455), fait de même. Le Louvre conserve de lui, dans le
codex Vallardi, de nombreux dessins animaliers d’une qualité d’observation encore supérieure à ceux de Giovannino de’Grassi.
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Pisanello, dessin extraits du Codex Vallardi, première moitié du XVe s., Louvre |
La Renaissance va conforter cette conquête du rendu des anatomies animales par le dessin d’observation : Martin Schongauer, Albrecht Dürer, Léonard de Vinci, Lucas Cranach, Hans Holbein, Raphael… Sont ainsi auteurs de dessins animaliers très élaborés ; en voici quelques-uns :
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Dessins d'étude de la Renaissance : sangliers de Martin Schongauer, boeuf d'Albrecht Dürer, mouton de Hans Holbein le jeune, cheval de Léonard de Vinci, biche de Lucas Cranach, et éléphant de Raphaël Sanzio |
Cette conquête du réalisme animalier permet aux plus grands peintres d’améliorer leurs compositions où entrent en scène des animaux (mythologie, scènes de chasse, scènes de la genèse).
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Raphael, Dieu créant les animaux, fresque du vatican |
Mais en contrepoint de cet art figuratif réservé aux élites, la gravure sur bois, puis sur cuivre, éditée à Paris, Lyon, Bruges, Anvers, Amsterdam, Bâles, ou Zurich, diffuse dans toute l’Europe des images d’animaux beaucoup plus simples et schématiques, qui utilisent souvent, en les améliorant un peu, des modèles médiévaux, ou encore s’inspirent des peintures contemporaines en en simplifiant le dessin.
On peut découvrir comment sont schématisées ces images gravées d’animaux, et aussi comment elles évoluent entre la première et la seconde moitié du XVIe siècle, à travers deux exemples : il s’agit de publications emblématiques (aux sens propre et figuré – car elles ressemblent aux recueils d’emblèmes très prisés à la Renaissance) qui reprennent le corpus des fables attribuées à Esope (VIIe – VIe siècle av. J.-C.), et que réactualisera Jean de La Fontaine un siècle plus tard. La première, intitulée «
Les fables du très ancien Esope phrigien / premièrement écrites en grec, & depuis mises en rithme françoise… » date de 1542 et est publiée à Paris par Gilles Corrozet. On y découvre des scènes avec des animaux très pictogrammiques.
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Deux pages extraites des "Fables du très ancien Esope phrigien..." de Gilles Corrozet, Paris, 1542 |
Vingt-cinq ans après, Marcus Gheeraerts publie une nouvelle version néerlandaise (mais vite traduite dans d’autres langues) titrée «
De Warachtighe fabulen der dieren », avec un texte établi par Eduard De Dene, et illustré par lui-même (1567). Les illustrations sont intéressantes, parce qu’elles sortent du schématisme de l’édition de Corrozet ; voici par exemple l’illustration du lièvre et de la tortue comparée dans les deux éditions :
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Le lièvre et la tortue : à gauche, edition de Corrozet 1542, à droite édition de Gheeraerts 1567 |
Gheeraerts multiplie les scénographies animales, parfois complexes, tout en restant suffisamment simple; voici 32 des images en illustration des fables (parmi une centaine) :
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Marcus Gheeraerts, gravures d'illustration des fables d'Esope : De Warachtighe fabulen der dieren, 1567 |
Lorsqu’il doit représenter un animal extraordinaire, comme le caméléon (p. 71), il a recours à une planche du premier traité de zoologie illustré (p. 117), paru quatre ans plus tôt à Zurich : l’«
Historia animalum » de Conrad Gessner.
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À gauche, caméléon d'une illustration des fables d'Esope de M. Gheerarts, à droite, une page de l'Historia animalum de Conrad Gessner |
Dans cet ouvrage, Gessner cherchait à distinguer les faits des mythes, mais il intégrait néanmoins des créatures mythiques, mêlées aux animaux nouvellement découverts aux Indes orientales, à ceux du Grand Nord, et aux animaux ramenés du Nouveau Monde. Son traité contient de nombreuses informations sur les mammifères, les oiseaux, les poissons et les reptiles. Il décrit en détail leurs habitudes et mouvements quotidiens. Il parle également de leurs utilisations alimentaire et médicale. Mais Gheeraerts a aussi engrangé de nombreuses observations naturalistes de première main. Son caméléon sera aussi réutilisé par le graveur Adriaen Collaert (mais plutôt dans la version de Gheeraerts), vers 1600, dans une planche d’illustration des quadrupèdes (la girafe est également empruntée à une planche de M. Gheeraerts) :
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Adriaen Collaert, planche d'illustration d'une série de gravures sur les animaux quadrupèdes, vers 1600 |
Les peintres et graveurs de la fin du XVIe s. ont fait de nombreux emprunts aux illustrations des fables d’Esope de Gheeraerts, pour alimenter leurs compositions animalières. On voit par exemple (ci-dessous), le peintre Simon de Myle, dans «
les animaux quittant l’arche de Noé », datée de 1570, utiliser largement pour ses animaux les gravures de Gheeraerts (et aussi la gravure de rhinocéros de Dürer, toujours très diffusée au XVIe s.) :
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Simon de Myle, Les animaux quittant l'arche, 1570, huile sur panneau, 114x142cm, vente Sotheby's Paris juin 2011 |
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Comparaisons des détails du tableau de Simon de Myle avec les extraits des illustrations des fables d'Esope par Marcus gheeraerts |
(mise à jour fév. 2017) - à noter également que les deux éléphants sont repris d'une gravure de l'Italien Battista Franco (ci-dessous), elle-même utilisée par Gheeraerts (on retrouve ces mêmes éléphants dans des gravures d'Antoine Lafréry et de Claude Duchet - in Speculum Romanae Magnificentiae, données pour des relevés de peintures murales antiques) ; notons aussi que la scénographie générale du tableau de Simon de Myle reprend celle d'une fresque peinte par Aurelio Luini, vers 1556, dans l'église San Maurizio al Monastero Maggiore, à Milan:
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Battista Franco, "quatre éléphants, un lion et un sanglier", gravure 36,7x51cm, entre 1530 et 1560 |
Le peintre et graveur anversois Maerten de Vos, dans son estampe « Dieu bénissant Adam, Eve et les animaux » gravée par Johann Sadeler, a aussi réutilisé des animaux extraits des gravures de Gheeraerts du « Warachtighe fabulen der dieren » : le singe et le renard (p. 74 du Warachtighe fabulen...), deux petits lapins (p. 64), le hérisson (p. 68), la tortue (p. 178), la petite grenouille (p. 36), et un petit mouton (p. 196) :
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Gravure "Dieu bénissant Adam et Eve et les animaux", de Sadeler d'après Maerten de Vos (ici inversée en miroir pour faciliter la comparaison avec les extraits des illustrations d'Esope par Gheeraerts) |
Maerten de Vos (Anvers), Antonio Tempesta (Florence) et Jan van der Straet, dit Stradanus (Anvers, Venise, Florence, Rome, Naple), sont à la fin du XVIe siècle les principaux pourvoyeurs de modèles gravés, eux-mêmes repris et adaptés par les artistes peintres de second rang, qui ne disposent pas des possibilités d’observation animalière directe.
À la charnière des XVIe et XVIIe siècles, se stabilisent les genres nouveaux de la peinture, comme la nature morte (de victuailles, de fleurs, ou encore d’instruments divers), le paysage (maritime, montagnard, rural, urbain, ou d’intérieur architectural), et les scènes de genre (scènes d’auberges, de cuisine, de fêtes, de jeux, de cérémonies, ou de chasse). Souvent ces tableaux d’apparence superficielle sont néanmoins reliés à une signification plus profonde, leur conférant une valeur emblématique qui transcende l’apparente futilité du sujet : beaucoup d’entre eux se rattachent ainsi à la catégorie des vanités, renvoyant le spectateur à la fragilité de ses plaisirs terrestres, au regard du salut de son âme.
Mais revenons aux animaux, sujet de cet article : une première catégorie, qui est l’apanage quasi exclusif des peintres hollandais, nous montre les animaux domestiques – en particulier des vaches – pris en situation dans leurs champs, de façon presque hyperréaliste. Une deuxième catégorie est dédiée aux scènes de chasse, et en particulier de vènerie : chevaux, chiens, autours, cervidés, sangliers, renards, lièvres, lapins, passereaux, y sont représentés dans des paysages forestiers.
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Paul de Vos, Scène de chasse, c. 1636, huile sur toile 212x347cm, musée du Prado, Madrid |
La troisième catégorie est pour moi la plus intéressante, parce qu’elle met en scène la variété des animaux à l’intérieur de paysages idéaux : ce sont toujours des panoramas riches en relief et en végétation, où se mélangent des bêtes sauvages, des animaux domestiques, des espèces exotiques, sans oublier les licornes. Si ces tableaux peuvent au cours du XVIIe siècle s’affranchir de toute connotation liée à la religion ou aux mythes, pour simplement témoigner des connaissances zoologiques qui ne cessent de progresser, ils n’en demeurent pas moins le plus souvent reliés à deux thèmes antiques principaux : les épisodes de la Genèse (jardin d’Eden, arche de Noé), et la légende d’Orphée charmant les animaux de sa lyre. Les plus anciennes compositions mettent l’accent sur les personnages (Adam et Eve ou Orphée), le paysage restant alors une sorte de décor théâtral ; mais au fur et à mesure que le genre « paysage animalier » s’autonomise, les protagonistes humains sont relégués à l’arrière plan, et la perspective les rend parfois si petits qu’on les découvre à peine lorsqu’on regarde le tableau sans y prendre garde. Ils ont si peu d’importance dans l’œuvre qu’une même composition peut être associée tantôt à Adam et Eve, et tantôt à Orphée.
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Anonyme flamand, Dieu créant Adam et Eve et les animaux, fin XVIe s., Fine Art Museum, Anvers |
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Paul de Vos et Jan Wildens, Paradis terrestre avec la création d'Eve, avant 1653 (Dieu créant Eve est à peine perceptible dans le lointain), Kunsthistorisches Museum, Vienne |
Orphée est d’ailleurs une figure dont la symbolique chrétienne s’est développée très tôt : il est le bon berger, sauveur des âmes. Les premiers chrétiens avaient déjà intégré Orphée et son cortège d’animaux à leurs décors funéraires.
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Orphée charmant les animaux, IIe-IIIe siècle, catacombes de Domitille, Rome |
« Orphée était aussi plus proche de la religion chrétienne qu’aucune autre figure païenne, parce qu’il passait pour avoir voyagé en Egypte, où il avait pu découvrir les livres de Moïse, et se convertir au monothéisme. On savait ensuite qu’il était revenu des Enfers, et qu’il était un messager de la résurrection. Par ailleurs, les artistes des catacombes avaient pu subir l’influence d’un modèle iconographique juif qui assimilait le roi David à Orphée, et le montrait jouant de la harpe devant un parterre d’animaux. Enfin, un certain nombre de textes saints permettaient de voir en Orphée une préfiguration du Christ. Ainsi, l’évêque Eusèbe de Césarée, contemporain des fresques, proposait-il dans sa
Louange de Constantin une interprétation chrétienne du pouvoir d’Orphée sur les animaux. De même que sa lyre avait enchanté les bêtes et transformé leur férocité en douceur, de même, le Verbe de Dieu enchantait les hommes, convertissait les païens et maîtrisait les passions » (in
BESTIAIRES, Presses universitaires de Rennes, 2014, article :
Promenade en compagnie du cortège d'Orphée, d'Apollonios à Apollinaire, par Marie-Pierre Chabanne)
« Dans l’Ovide moralisé {adaptation anonyme en vers des Métamorphoses d'Ovide en ancien français réalisée au début du XIVe siècle, pour Jeanne de Bourgogne}, la christianisation du mythe est « achevée » en quelque sorte : Euridyce est assimilée à Eve, tentée par le serpent, Orphée à Adam et au Christ : le mariage d’Orphée et Eurydice est donc l’Incarnation. Orphée, avec sa lyre, conduit autour de lui les prophètes, les prêtres, l’Église et les cordes de sa lyre symbolisent les dogmes chrétiens, les sacrements, les vertus chrétiennes » (in :
Les visages d’Orphée, par Annick Beague, Jacques Boulogne, Alain Deremetz et Françoise Toulze-Morisset, Presses Universitaires du Septentrion, 1998).
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Jacopo del Sellaio, Orphée jouant devant les animaux, 1480-1490 tempera sur bois, 59 × 175 cm, Wawel Castle, U K |
Une gravure de Nicolaas de Bruyn représentant Orphée charmant les animaux témoigne de cette équivalence entre Orphée et Adam et Eve ; cette gravure a en effet été réutilisée par un peintre flamand anonyme pour un paradis terrestre, dans lequel l’artiste a simplement substitué à Orphée le couple originel de la Genèse, emprunté à une gravure de Philips Galle :
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Nicolaas de Bruyn, Orphée charmant les animaux, premier quart du XVIIe s. |
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Anonyme flamand, La chute de l'homme, d'après la gravure de N. de Bruyn et une gravure d'Adam et Eve de Philips Galle, anciennement au musée de Flandre, Cassel |
Mais au-delà de cet exemple, la comparaison des
jardin d’Eden et des
Orphée entourés d’animaux montre clairement que les scénographies sont exactement les mêmes.
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Jacob Bouttats, en-haut, Orphée, en-bas, Adam et Eve, huile sur panneaux |
Le plus connu des peintres qui excellèrent dans les scènes de paradis ou d’Orphée est certainement
Jan Bruegel I, qui a travaillé pour certains tableaux avec Peter Paul Rubens ; voici sa plus célèbre peinture sur ce thème :
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Jan Brueghel l'Ancien et Pierre Paul Rubens, Le Paradis terrestre et la Chute d'Adam et Eve, vers 1615, Huile sur bois, 74,3 x 114,7 cm, Mauritshuis, La Haye |
Mais le véritable maître dans ce genre de compositions est sans conteste
Roelandt Savery (1576-1639). Né en Flandre d’une famille anabaptiste, émigrée aux Pays-Bas à Haarlem, il reçoit ses premières leçons de peinture de son frère aîné Jacob, et du paysagiste Hans Bol. À vingt-deux ans, il part à la cour de Rodolphe II à Prague, où il reste pendant dix ans avant de revenir s’établir aux Pays-Bas, à Utrecht. Pendant son séjour à Prague, il a l’occasion de dessiner d’après nature les nombreuses espèces animales qui peuplent le jardin et la ménagerie de l’empereur Rodolphe. On sait qu’il fut aussi à même, quelques années plus tard, de représenter d’après nature un dodo ramené de l’île Maurice par les Hollandais, espèce d’oiseau disparue quelques décennies plus tard (il peut l’avoir vu à Vienne, où il y en avait un en 1610, ou à Amsterdam, où un autre fut ramené en 1626).
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Roelandt Savery, deux dodos, dessin à la pierre noire, c. 1626, Crocker Art Museum, Californie |
Roelandt Savery dessinait aussi les plantes et les insectes avec une grande minutie. Il était entre autre spécialiste de compositions florales, et on lui prête généralement (et à tort) l’invention du portrait animalier (en fait, cette invention revient plutôt à Giulio Romano qui a fixé en 1524 sur les murs du salon des chevaux au palais du Té, les portraits des destriers préférés de Frédéric II Gonzague, avec leur nom au-dessous).
Voici quelques-unes des compositions idéales peuplées d’animaux de Roelandt Savery, parmi les centaines qui sont sorties soit directement de son atelier, soit de celui de son neveu Hans Savery le Jeune, qui l’avait accompagné à Prague et qui a perpétué le genre, soit des nombreux suiveurs anonymes qui s’en sont inspirés.
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Roelandt Savery, Orphée charmant les animaux, Stâdelsches Kunstinstitut, Francfort |
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Roelandt Savery Orphée charmant les animaux, huile sur panneau, 29.6 x 41.8 cm, collection privée |
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Roelandt Savery, Le paradis, 1618, huile sur panneau 35 x 107 cm, National Gallery, Prague
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Roelandt Savery et Cornelis van Haarlem , Adam et Eve au paradis – La chute de l'homme, huile sur panneau, 81 x 138 cm, 1618 Hohenbuchau Collection |
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Roelandt Savery, Paysage avec divers oiseaux, dont un dodo, 1628, huile sur cuivre 42x58,5cm, Kunsthistorisches museum, Vienne |
2 commentaires:
Merci pour ce très bel Article passionnant
excellente etude, j'ai beaucoup appris. merci.
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