présentation des peintures synchronistiques

jeudi, avril 03, 2025

Le rapt de Proserpine

 

Gilles Chambon, Le rapt de Proserpine, huile sur toile 45 x 55 cm, 2025

Près de l'Etna, Pluton jadis enleva Proserpine, fille de Déméter, pour l'épouser en enfer. Sa disparition de la surface terrestre engendra aussitôt la fin de la végétation. Alors les dieux lui permirent de revenir auprès de sa mère pendant huit mois de l'année, et de ne rester que quatre mois dans le royaume des ombres. Et chaque année cette sombre période est marquée par l'hiver, où les arbres semblent mourir, pour ne renaître qu'au printemps, avec les fleurs.

Beaucoup de poètes et de peintres ont raconté cette histoire qui comme les saisons, est peut-être destinée à renaître éternellement sous la plume ou le pinceau.

 

La mienne est synchronistique, inspirée de Claude Weisbuch (1927-2014) et d'Afro Basaldella (1912-1976), avec un petit clin d'œil à Rubens qui avait intégré la déesse Minerve à sa composition.

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