Gilles Chambon, Dédale, huile sur toile 70 x 50 cm, 2017 |
Dédale, selon la légende, était le plus grand des architectes de la Grèce antique. Il construisit le labyrinthe pour le roi Minos, s’échappa de Crète par les airs en fabriquant des ailes pour lui et son fils Icare, réalisa de nombreuses statues dans toute la Grèce, construisit de grands monuments en Sicile, puis en Sardaigne où, selon Salluste, il termina ses jours. On lui attribue parfois les mystérieux "nuraghes", ces tours mégalithiques en forme de cônes tronqués, qui parsèment le sol sarde.
Étant architecte moi-même, je me devais de lui rendre un hommage pictural.
Dans ce tableau synchronistique, j’ai donc recomposé des nuraghes imaginaires qui forment une sorte de labyrinthe géométrique. Pour cela, j’ai détourné un fragment d’une nature morte de Picasso de 1912, et réinterprété une peinture de Massimo Scolari (lui aussi peintre et architecte), de 1973, qui représente justement un paysage du nord-est de la Sardaigne. Et j’ai enfin eu recours, pour évoquer la figure de Dédale, à l’homme ailé que Francisco Goya dessina pour la gravure n° 13 de sa série des Disparates, « Modo de volar ».
Étant architecte moi-même, je me devais de lui rendre un hommage pictural.
Dans ce tableau synchronistique, j’ai donc recomposé des nuraghes imaginaires qui forment une sorte de labyrinthe géométrique. Pour cela, j’ai détourné un fragment d’une nature morte de Picasso de 1912, et réinterprété une peinture de Massimo Scolari (lui aussi peintre et architecte), de 1973, qui représente justement un paysage du nord-est de la Sardaigne. Et j’ai enfin eu recours, pour évoquer la figure de Dédale, à l’homme ailé que Francisco Goya dessina pour la gravure n° 13 de sa série des Disparates, « Modo de volar ».
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