Gilles Chambon, Chaleur d'été, huile sur toile 40 x 55 cm, 2019 |
Il fut un temps où la canicule ne faisait pas peur : au bord d’une rivière ou d’une piscine, on somnolait nonchalamment entre deux bains rafraichissants, tandis que les cigales crépitaient sous le souffle brûlant de l’air, et que le soleil enveloppait tout de sa morsure chaude et dorée.
Plaisir hédoniste considéré aujourd’hui comme dangereux, en raison sans doute de la hantise du réchauffement climatique qui a gagné tous les esprits bien pensants.
Plaisir hédoniste considéré aujourd’hui comme dangereux, en raison sans doute de la hantise du réchauffement climatique qui a gagné tous les esprits bien pensants.
Ce tableau rend donc hommage aux joies que peut encore apporter la chaleur estivale, pour qui sait profiter de l’instant. C’est une composition synchronistique : la femme allongée et la maison à gauche, sont réécrits à partir de deux peintures d’André Favory (1889-1937) :
Le paysage desséché est détourné d’une peinture abstraite d’Oreste Bogliardi (1900-1968):