Gilles Chambon, La Sainte, le lion, et le souriceau, huile sur toile 80 x 70 cm, 2022 |
Quel est le sens de ce tableau ? Peut-être n’en a-t-il pas vraiment. Les histoires de l’enfance imprègnent en profondeur notre imagination et parfois s’enchaînent et se confondent, à la manière d’un cadavre exquis : ici peut-être Sainte Blandine livrée aux lions, qui ne la dévorent pas et se couchent à côté d’elle, et « Le lion et le rat », de Jean de La Fontaine, où le roi des animaux se voit récompensé de sa magnanimité envers le petit rongeur.
Que va-t-il se passer dans cette rencontre synchronistique entre la Sainte, le lion, et le souriceau, réunis autour d’une mystérieuse coupe de fruits ? L’histoire est à inventer…
La sainte est tirée d’une Samaritaine d’Annibal Carrache (1560-1609), le lion d’un croquis de Gustave Moreau (1826-1898), et l’espace qui les entoure d’une composition de Françoise Lambilliotte (Belge, née en 1923).