présentation des peintures synchronistiques

jeudi, mai 23, 2024

Face à face, jeunesse et vieillesse

 

Gilles Chambon, "Avant et après, tôt ou tard", huile sur toile 50 x 65cm, 2024

La jeunesse et la vieillesse se regardent, mais le gouffre de la vie les sépare. 

 

Dans ce tableau synchronistique, la jeunesse est incarnée par une fille nue issue d'une de mes anciennes toiles représentant Vénus, et la vieillesse par la réinterprétation d'un croquis aquarellé de Van Gogh (musée Van Gogh, Amsterdam). Quant au monde interposé entre elles deux, il est construit sur la fusion de deux œuvres, l'une de Serge Charchoune (1888-1975) et l'autre de Christine Boumeester (1904-1971).

lundi, mai 13, 2024

Chevalier contre dragon

 

Gilles Chambon, Chevalier contre dragon, huile sur toile 46 x 61 cm, 2024

Le combat du chevalier et du dragon est un des thèmes les plus répandus dans l'imaginaire universel. En Occident, on le retrouve dans le combat de Saint Michel contre Satan, et de Saint Georges contre le dragon (lui-même reprenant l'image égyptienne d'Horus terrassant Seth). On le voit aussi dans la légende nordique de Sigurd-Siegfried tuant Fafnir, ou dans la mythologie hindoue où Indra tue Vritra...

 

Les significations symboliques de ce conte sont multiples, mais j'y vois personnellement une métaphore du combat de la civilisation contre la barbarie, dont malheureusement le XXIe siècle nous rappelle chaque jour l'actualité.

 

Cette peinture synchronistique réinterprète le St Georges et le dragon de Vittore Carpaccio, avec deux édifices empruntés à Giogio de Chirico pour exprimer les règles civilisatrices, qui apportent la stabilité figurative à un environnement pictural abstrait. Celui-ci est inspiré d'une peinture de Giuseppe Ajmone, et est en train de se transformer en vrai paysage, entérinant la victoire du chevalier civilisateur.

vendredi, mai 03, 2024

Une vie pèse lourd

 

Gilles Chambon, "Une vie pèse lourd", huile sur toile 61 x 52 cm, 2024

La vie de chaque être humain est inconsciemment portée par ses superstitions et par ses rêves. Le poids des années alourdi la charge, les superstitions s'affaiblissent, et les rêves s'évaporent peu à peu...

 

Pour exprimer cette fatalité douloureuse, j'ai synchronistiquement eu recours au "vol des sorcières" de Francisco Goya, planant dans un désordre abstrait inspiré de Giuseppe Ajmone ("Tempête", 1958), et d'où émerge quelques fragments d'une rêverie architecturale du védutiste  Apollonio Domenichini (XVIIIe s., Venise).