Gilles Chambon, Parole d'Ange, huile sur toile 42 x 65 cm, 2019 |
L’archange Gabriel frappe les trois coups et ouvre le rideau sur le drame fondateur de la chrétienté, qui commence avec l’Annonciation faite à Marie, et se referme trente-quatre ans plus tard sur la Piéta. Les peintres ont maintes et maintes fois remis en scène les actes de ce drame au cours des siècles, enracinant et glorifiant la figure de Marie dans tous les imaginaires de l’Occident.
Et de même que les metteurs en scène contemporains continuent de réinterpréter Sophocle, Shakespeare, ou Corneille, je prétends que les peintres d’aujourd’hui ont le devoir de continuer à peindre et réinterpréter les grands thèmes qui ont construit l’identité de la peinture occidentale. Et comme je suis d’une nature plutôt joyeuse, je préfère de loin l’Annonciation à la Piéta !
J’ai fait appel pour la composition de cette toile synchronistique à Albrecht Dürer (1471-1528), Louis de Boullogne (1654-1733), et Youla Chapoval (1919-1951).
Et de même que les metteurs en scène contemporains continuent de réinterpréter Sophocle, Shakespeare, ou Corneille, je prétends que les peintres d’aujourd’hui ont le devoir de continuer à peindre et réinterpréter les grands thèmes qui ont construit l’identité de la peinture occidentale. Et comme je suis d’une nature plutôt joyeuse, je préfère de loin l’Annonciation à la Piéta !
J’ai fait appel pour la composition de cette toile synchronistique à Albrecht Dürer (1471-1528), Louis de Boullogne (1654-1733), et Youla Chapoval (1919-1951).
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