Gilles Chambon, Petite Madone onirique et paramnésique, huile sur toile 45x45cm, 2015 |
Nous sommes au mois d’octobre, et comme chacun sait le mois d’octobre est celui du Rosaire, dévotion à Marie sous forme d’une série de 150 prières dédiées.
L’importance de la figure de Marie dans l’imaginaire occidental est énorme. Je renvoie le lecteur qui en douterait à mon article « À propos d’une Vierge à l’enfant », qui rappelle comment s’est structurée peu à peu l’image de la Vierge à l’enfant que nous portons tous dans un coin de notre tête. Ce sont évidemment les peintres et les sculpteurs qui en ont expérimenté toute la typologie, et qui ont fixé en nous une sorte d’archétype inconscient, donnant lieu à une vision paramnésique devant certains nouveaux tableaux (sentiment de déjà vu, déjà vécu).
En reprenant ce thème pictural, j’ai donc voulu faire une nouvelle quintessence, dans une écriture à la fois moderne et hors du temps. J’ai personnellement en mémoire les merveilleuses Madones italiennes de la Renaissance, où, à la beauté et à la douceur mélancolique de la mère tenant son enfant, répond, à l’arrière plan, la sérénité et l’ampleur d’un paysage calme et lumineux. J’aime en particulier la Madonna del Prato de Giovanni Bellini.
L’importance de la figure de Marie dans l’imaginaire occidental est énorme. Je renvoie le lecteur qui en douterait à mon article « À propos d’une Vierge à l’enfant », qui rappelle comment s’est structurée peu à peu l’image de la Vierge à l’enfant que nous portons tous dans un coin de notre tête. Ce sont évidemment les peintres et les sculpteurs qui en ont expérimenté toute la typologie, et qui ont fixé en nous une sorte d’archétype inconscient, donnant lieu à une vision paramnésique devant certains nouveaux tableaux (sentiment de déjà vu, déjà vécu).
En reprenant ce thème pictural, j’ai donc voulu faire une nouvelle quintessence, dans une écriture à la fois moderne et hors du temps. J’ai personnellement en mémoire les merveilleuses Madones italiennes de la Renaissance, où, à la beauté et à la douceur mélancolique de la mère tenant son enfant, répond, à l’arrière plan, la sérénité et l’ampleur d’un paysage calme et lumineux. J’aime en particulier la Madonna del Prato de Giovanni Bellini.
Giovanni Bellini, Madonna del Prato, 1505, National Gallery, Londres |
Mais ce n’est pas elle qui m’a servi ici de modèle. La mystérieuse rencontre synchronistique à l’origine de ma Madone a eu lieu entre une très petite Vierge de Domenico Beccafumi (1485-1551) et un paysage d’Edgar Scauflaire (1893-1960), que j’ai découvert par hasard il y a peu.
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