Gilles Chambon, La légende de sainte Marguerite, huile sur toile 54 x 73 cm, 2019 |
Sainte Marguerite d’Antioche est invoquée par les femmes enceintes, qui se sont mises sous sa protection parce que la légende raconte que Marguerite est sortie indemne du ventre d’un dragon.
En fait, l’histoire n’est pas très claire : selon Jacques de Voragine, la jolie Marguerite avait été torturée et emprisonnée par Olybrius, Préfet d’Antioche (IIIe s. ap J-C), qui voulait lui faire renoncer à sa foi chrétienne pour l’épouser. C’est pendant sa captivité, et avant sa décollation, qui mit un terme à son martyre, qu’elle vainquit le dragon.
Voilà ce que dit Jacques de Voragine dans sa Légende Dorée :
« … une clarté merveilleuse éclata dans son cachot. Et la sainte pria le Seigneur de lui faire voir l'ennemi qu'elle avait à combattre, et voici qu'un énorme dragon se montra devant elle. Et lorsqu'il s'élançait pour la dévorer, elle fit le signe de la croix, et il disparut. D'autres disent que le dragon lui saisit la tête dans sa gueule, et comme il allait la dévorer, elle fit le signe de la croix, et le dragon creva, et la sainte resta sans aucun mal. Mais ce récit-là est regardé comme vain et mal fondé. » On a envie de rétorquer à Jacques de Voragine qu’une légende est une légende, et que le bien fondé est à chercher dans l’imaginaire collectif plutôt que dans la vérité historique des faits rapportés.
Marguerite est donc, avec sainte Victoire, sainte Radegonde, et sainte Marthe, l’une des rares femmes sauroctones (quatre femmes seulement pour une quarantaine de saints tueurs de dragons, dont St Michel et St Georges sont les figures princeps). Et contrairement aux hommes, qui maîtrisent les dragons par la lance, par les flèches, et par l’épée, les femmes en viennent à bout par l’eau bénite, le signe de croix, et les crucifix.
Dans ma peinture, Marguerite affronte le dragon en brandissant un crucifix géant à très haute intensité lumineuse, de fabrication probablement extraterrestre, et qui tire son énergie des entrailles mêmes du dragon qu’elle combat, par l’intermédiaire d’une sorte de cordon ombilical…
Les sources synchronistiques de cette interprétation nouvelle de la légende pourront être trouvées chez Paolo Ucello, le Tintoret, Mario Sironi, et Albert Bitran.
En fait, l’histoire n’est pas très claire : selon Jacques de Voragine, la jolie Marguerite avait été torturée et emprisonnée par Olybrius, Préfet d’Antioche (IIIe s. ap J-C), qui voulait lui faire renoncer à sa foi chrétienne pour l’épouser. C’est pendant sa captivité, et avant sa décollation, qui mit un terme à son martyre, qu’elle vainquit le dragon.
Voilà ce que dit Jacques de Voragine dans sa Légende Dorée :
« … une clarté merveilleuse éclata dans son cachot. Et la sainte pria le Seigneur de lui faire voir l'ennemi qu'elle avait à combattre, et voici qu'un énorme dragon se montra devant elle. Et lorsqu'il s'élançait pour la dévorer, elle fit le signe de la croix, et il disparut. D'autres disent que le dragon lui saisit la tête dans sa gueule, et comme il allait la dévorer, elle fit le signe de la croix, et le dragon creva, et la sainte resta sans aucun mal. Mais ce récit-là est regardé comme vain et mal fondé. » On a envie de rétorquer à Jacques de Voragine qu’une légende est une légende, et que le bien fondé est à chercher dans l’imaginaire collectif plutôt que dans la vérité historique des faits rapportés.
Marguerite est donc, avec sainte Victoire, sainte Radegonde, et sainte Marthe, l’une des rares femmes sauroctones (quatre femmes seulement pour une quarantaine de saints tueurs de dragons, dont St Michel et St Georges sont les figures princeps). Et contrairement aux hommes, qui maîtrisent les dragons par la lance, par les flèches, et par l’épée, les femmes en viennent à bout par l’eau bénite, le signe de croix, et les crucifix.
Dans ma peinture, Marguerite affronte le dragon en brandissant un crucifix géant à très haute intensité lumineuse, de fabrication probablement extraterrestre, et qui tire son énergie des entrailles mêmes du dragon qu’elle combat, par l’intermédiaire d’une sorte de cordon ombilical…
Les sources synchronistiques de cette interprétation nouvelle de la légende pourront être trouvées chez Paolo Ucello, le Tintoret, Mario Sironi, et Albert Bitran.
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