Gilles Chambon, Jeune fille prise à la lettre, huile sur toile 65 x 46 cm, 2019 |
Ce portrait synchronistique montre une jeune fille très ambivalente, empruntée au Titien. Parée de bijoux, d’un petit chapeau à plumes, et d’un manteau précieux, elle n’en est pas moins à moitié dénudée, et l’expression de son visage reste assez énigmatique.
Cédant alors à l’érotisme voilé de cette demi mondaine (que Titien avait d'ailleurs pris comme modèle pour sa Vénus d'Urbin), j’ai placé dans sa main droite un rouleau aux dimensions suggestives, marqué d’inscriptions énigmatiques renvoyant à Picabia.
Les figures abstraites, tirées d’Afro Basaldella, forment autour d’elle un trône et une couronne, désignant la jeune femme comme une icône de l’érotisme sacré.
érotisme sacré? Pour moi peut-être davantage un érotisme froid. V.A.
RépondreSupprimerCe que montrent également les couleurs froides qui dominent dans le tableau...
RépondreSupprimerV. A.,comme je te l'ai dit, érotisme froid et érotisme sacré, c'est un peu la même chose: la scénographie empreinte d'une certaine raideur hiératique (un peu comme les icônes byzantines) m'a conduit a y voir une sorte d'emblème sacré... Mais dédié à l'érotisme. (sa mains droite à l'origine tenait un objet de même dimensions, moins banal et beaucoup plus suggestif... Mais je me suis autocensuré !)
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