Gilles Chambon, La Vénus aux oranges, huile sur toile 45 x 80 cm, 2015 |
Sur les deux photos de mon atelier (ci-après), à gauche de mon chevalet, on voit successivement deux tableaux d’Edgar Scauflaire : une nature morte et un nu ; or il se trouve que c’est le même tableau : la nature morte a été peinte tête-bêche sur le revers d’un panneau où figurait le nu, conçu quelques années avant, et malheureusement délaissé par le peintre (qui avait d'ailleurs badigeonné de colle ce côté du panneau)… Impossible alors de voir simultanément ces deux moments de la création d’Edgar Scauflaire.
Levant l’interdit qui les condamne à se tourner le dos à jamais, j’ai peint une Vénus aux oranges, allongée à côté de sa table de collation. Ma composition synchronistique, en rassemblant les deux œuvres de Scauflaire - pour moi d'égale valeur - les fait dialoguer, et scelle ainsi la réconciliation entre la nature morte aboutie et le nu que le peintre avait malencontreusement boudé.
Levant l’interdit qui les condamne à se tourner le dos à jamais, j’ai peint une Vénus aux oranges, allongée à côté de sa table de collation. Ma composition synchronistique, en rassemblant les deux œuvres de Scauflaire - pour moi d'égale valeur - les fait dialoguer, et scelle ainsi la réconciliation entre la nature morte aboutie et le nu que le peintre avait malencontreusement boudé.
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