Paul Gauguin est mon valet de cœur.
Il est le maître des riches harmonies
colorées, qui s’exacerbent dans ses peintures jusqu’à l’extase. Il est aussi le
découvreur des constantes naturelles, douces et oniriques, qui organisent les
formes dans une sorte de rêve éveillé.
J’ai utilisé l’autoportrait de
1889 qu’il dédicaça au peintre Eugène Carrière (Washington, National Gallery of
Art).
Et je l’ai associé à la violence
primitive du peintre abstrait Alberto Burri (1915-1995), qui inventait formes et
textures en brûlant des plastiques, craquelant des résines, et collant sables et
tissus sur ses tableaux…
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