Gilles Chambon, Francisco Goya, roi de pique, huile sur toile 61 x 50 cm, 2020 |
Parmi les figures de mes
tableaux/cartes synchronistiques à l’effigie de peintres, Goya occupe
maintenant la carte du roi de pique.
Qu’il règne en maître sur
l’histoire de la peinture, nul ne peut en douter. Mais si je l’ai associé à la couleur « pique »,
c’est sans doute parce qu’elle est symbole de combat, de force, de violence, et
que Goya s’est mesuré dans ses peintures, aux terribles monstres tapis au fond
de notre inconscient.
J’ai choisi le petit autoportrait (18 x 12 cm) de 1795,
période où, suite à la grave maladie qui l’avait rendu sourd en 1793, il avait
commencé à s’intéresser aux forces obscures qui taraudent les individus et les
sociétés.
En fond de carte, le décor abstrait est interprété d’un peinture de
Zao Wou-ki. Chez cet artiste aussi on ressent, de façon sourde et plastique, le
grand combat de l’ombre avec la lumière.
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