Gilles Chambon, Le baiser volé, huile sur toile 19x24cm, 2016 |
Il y a plusieurs façons de voler un baiser : en embrassant une personne par surprise, ou à la dérobée, ou sans que les autres sachent, en transgressant un interdit… Guy de Maupassant disait qu’ « un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé ». En effet, le baiser volé est synonyme d’aventure, d’inattendu, de révolte, de risque, de liberté.
En peinture, la plus grande liberté et la plus grande aventure aujourd’hui, est à mon sens de se révolter contre la pseudo transgressivité de l’art contemporain branché, qu’embrassent beaucoup de jeunes artistes, souvent par esprit moutonnier, ou pire, parfois, par opportunisme.
En peinture, la plus grande liberté et la plus grande aventure aujourd’hui, est à mon sens de se révolter contre la pseudo transgressivité de l’art contemporain branché, qu’embrassent beaucoup de jeunes artistes, souvent par esprit moutonnier, ou pire, parfois, par opportunisme.
Voici donc le goût sucré d’un vrai baiser volé, dérobé à une fresque de Giotto (1267-1337), ce merveilleux peintre toujours aussi jeune malgré ses sept cent quarante-neuf ans…
Cette petite peinture synchronistique mêle le baiser de Joachim à Anne, interprété des fresques de Giotto de la chapelle Scrovegni à Padoue, et une gouache de 1970 du subtil peintre madrilène Francisco Bores (1898-1972).
Cette petite peinture synchronistique mêle le baiser de Joachim à Anne, interprété des fresques de Giotto de la chapelle Scrovegni à Padoue, et une gouache de 1970 du subtil peintre madrilène Francisco Bores (1898-1972).
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