Table des articles passés (depuis 2012)

samedi, février 20, 2016

La mythologie selon Gilles Chambon

Gilles Chambon, La transfiguration, huile sur toile, 106x100cm, 2006
Petit retour en musique sur mes peintures "mythologiques" exécutées entre 2002 et 2012.

Elles sont ma mythologie "buissonnière", mon interprétation onirique et décalée des grandes histoires gréco-romaines ou chrétiennes qui structurent l'imaginaire occidental. Je m'y amuse à faire rimer humour et poésie, en télescopant les références aux toiles de maîtres, les clins d’œil au monde contemporain, et l’imaginaire urbain auquel je suis toujours très attaché.


La musique qui accompagne ce voyage imaginaire, interprétée par Sarmila Roy, est le Svetasvatara Upanisad, issu du Mahabharata de Peter Brook. Je trouve ce morceau d'une grande beauté, à la fois sensuelle, dépaysante, onirique, et emprunte d'un formidable hiératisme aux accents universels.

lundi, février 15, 2016

Prélude au printemps, Iris et Zéphyr

Gilles Chambon, Prélude au printemps, Iris et Zéphyr, huile sur toile 60x50cm, 2016


On dit qu’Iris, la messagère des dieux, glisse sur la lumière d’un arc-en-ciel. Elle s’attarde sous les nuages chargés d’ondées que Zéphyr pousse.

Un sourire ensoleillé les rapproche ; il paraît même qu’un printemps, elle fit du vent d’Ouest son amant. Et le gentil Cupidon, naquit de cette union…

Vent, pluie, et soleil, c’est la météo chaotique qui toujours annonce le printemps sous nos climats… 
L’arc-en-ciel naît du rapprochement des contraires, et mon tableau aussi. J’ai fait glisser synchronistiquement deux personnages imaginés par Tiepolo, sur un fragment du funiculaire de l’Estaque, peint par Raoul Dufy en 1908.

lundi, février 08, 2016

Exposition au SIAC de Marseille en mars 2016

Du 11 au 14 mars 2016, a lieu le Salon International de l'Art Contemporain, au parc Chanot à Marseille. C'est la 16e édition, et la première pour moi. J'y aurai le stand n° 92. J'espère bien sûr y retrouver de nombreux lecteurs de ce blog, et leur faire découvrir en vraie grandeur mon travail pictural récent.

Voici le plan du salon... Fichtre, on se croirait chez Ikea!!! Mais, comme l'écrivait Musset, "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse? Faites-vous de ce monde un songe sans réveil."...

L'important est de jouir de la peinture, malgré ce Palais des Évènements qui n'incite pas à la rêverie. 


Il suffira, le soir, de se retrouver quelque part dans les parages du vieux port, ou dans le creux du Vallon des Auffes... Que mon père, Jean Clarieux, avait peint dans les années 50, sur cette toile qu'il m'a laissée. À Marseille, je penserai à lui, qui est disparu trop tôt il y a déjà quarante-six ans.
Jean Clarieux, Le vallon des Auffes à Marseille, c. 1955-1960